Jean Faivre est né en 1809 à Lyon et est le 14 ème enfant d’une famille de 16. Sa famille, consciente de sa vocation religieuse, l’envoie au petit séminaire de Luxeuil en 1821. Toutefois, il n’y reste qu’un an et rejoint Lyon, où il s’essaie au métier de tourneur tout en suivant des cours de médecine et en animant une troupe de théâtre amateur.

C’est à l’âge de 17 ans qu’il découvre sa vocation en voyant défiler un régiment de cavalerie : il sera militaire. Admis à l’école de cavalerie de Saumur, il revient à Lyon comme brigadier au 3ème régiment de dragons.

Tandis qu’il surveille le pansage, il est gravement blessé par la ruade d’un cheval. Hospitalisé pendant 3 mois, il est ensuite déclaré inapte et réformé.

Soucieux de poursuivre sa vie militaire, il opte pour le statut d’aumonier et entre au séminaire de Saint Irénée avant d’en être chassé par la révolution de 1830. Un temps précepteur, il termine ses études écclésiastiques à la réouverture du sémianire et est nommé vicaire de Vourles ( 69).

En avril 1834, il intervient lors de l’insurrection des canuts pour éviter le bain de sang entre les canuts et les troupes du 20ème régiment léger dans le quartier de la Guillotière.

Nommé vicaire de Ainay, il prendra la défense des « voraces » de Lyon en 1849 et sera ensuite aumonier militaire du camp de Sarthonay.

En 1856, il fonde l’œuvre de Saint-Maurice, dans un ancien château en ruine remis en état par le maréchal de Castellane. Cette œuvre est destinée à venir en aide aux enfants de soldats tués pendant la guerre de Crimée.

En 1870, l’aûmonier Faivre suit l’armée de la Loire et est fait prisonnier par les allemands.

Retraité en 1872, l’Abbé Faivre meurt en 1873 à Artemare.

Son institution de Sarthenay, devenue maison d’enfants à caractère social des Armées, est toujours en activité. ( pour en savoir plus : http://www.igesa.fr/mes-services/sa...)

Source : Wikipédia et Georges Lenôtre : Nos français : portraits de famille