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Bataille de Seneffe - 11 aout 1674 (1)

En ce début de l’été 1674, les troupes de Guillaume d’Orange menacent le nord de la France. Forte de 60 000 hommes, cette armée campe sur les rives de la Dyle le 2 août 1674. Face à eux , le Prince de Condé occupe depuis le 23 juillet les environs de Charleroi, surveillant ainsi la « route d’invasion » Bruxelles-Mons. Ses troupes occupent le camp du piéton et reçoivent des renforts de Franche Comté amenés notamment par le comte de Rochefort, le duc de Fourilles et le duc de Luxembourg. Le 9 août 1674, l’armée française est forte de 44 500 hommes : 30 000 fantassins ( 50 bataillons répartis en 8 brigades) ; 13 000 cavaliers ( 109 escadrons répartis en 9 brigades) dont Enghien-Cavalerie, et 1 500 dragons. 60 pièces d’artilleries complètent ce dispositif.

Dans la soirée du 9 août, Condé est informé que les alliés se sont mis en mouvement, les deux armées ne sont plus séparées que d’une lieue. Après avoir hésité, les impériaux ont renoncé à attaquer le camp du piéton pour se décider à aller porter la guerre en France. Leur itinéraire les fait passer devant l’armée française. Condé passe la journée du 10 août a reconnaître le terrain et à organiser la surveillance des ennemis. Le 11 août au matin,les éclaireurs rapportent que l’armée des impériaux vient de se mettre en marche, scindée en 3 colonnes

Condé se rend immédiatement sur place et met toutes ses troupes en état d’alerte. Il décide d’organiser une attaque de diversion avec 500 cavaliers contre l’avant-garde ennemie, alors que son objectif principal est Senneffe.

L’attaque débute à 10 h 00 et les français passent la rivière Samme, soutenus par l’artillerie, et prennent Seneffe. La cavalerie espagnole tente d’intervenir, mais Condé, par une charge audacieuse, la met en déroute.

A midi, les impériaux se replient vers le prieuré de Saint-Nicolas et le château de Seailmont, lieux difficilement accessibles à la cavalerie française. Celle-ci, malgré les fatigues du matin, réussit une nouvelle charge qui repousse l’ennemi jusqu’à Fayt, il est alors 15 h 00...

A suivre ...

La prise de l’arrière-garde