Né le 11 juillet 1916 à SAINT-VALERY-EN-SOMME, à quelques kilomètres de l’endroit où il tombera 24 ans plus tard.

A sa sortie du collège, il passe trois ans à l’Institut Technique de ROUBAIX, suit les cours de la préparation militaire supérieure et découvre sa vocation militaire.

Il s’engage au 2e Régiment de Hussards à TARBES où il est dirigé sur les cours des E.O.R à SAUMUR. Il choisit une garnison de l’Est et est affecté au 3e Bataillon de Dragons Portés de LUNEVILLE.

A la déclaration de guerre en 1939, il est maintenu, sur sa demande, en situation d’activité.

Entre le 10 mai et le 5 juin 1940, il participe à la tête de son peloton, et avec le 5e escadron à toutes les opérations menées en Belgique, dans les Ardennes et sur la Somme.

Le 26 mai, au cours d’une ocntre-attaque de nuit sur PONT-REMY, il se trouve à la pointe du combat ; à la fin de l’engagement il couvre le repli des unités engagées.

Le 1er juin il se retrouve sur la Somme où le régiment se voit attribuer une ligne de défense de plus de spet kilomètres allant d’ERONDELLE à LONGPRE-LES-CORPS-SAINTS. Le peloton PUJEBET se trouve à l’extrémité Ouest du dispositif, face à ERONDELLE, en liaison avec une unité Ecossaise.

Sa mission : interdire le débouché d’ERONDELLE en direction du Sud.

Le 5 juin à 4 heures le front de la Somme s’éveille...

A 5 heures l’ennemi déclenche un tir d’artillerie d’une violence et d’une puissance rarement atteintes.

Au fil des heures, et malgré la succession d’attaques ennemies, le petit groupe de Dragons résiste toujours.

Brusquement, autour de 18 heures, des bruits venants de derrière s’amplifient et se rapprochent : c’est une unité Allemande qui coupe tout mouvement vers l’arrière et les flancs.

Le groupe est rapidement encerclé et sommé de se rendre lorsque surgit le lieutenant PUJEBET, une grenade à la main !

Il s’avance de quelques pas vers les Allemands, lève sa grenade à la hauteur de sa tête, s’abat foudroyé face à l’ennemi, l’avant-bras arraché et la tête meutrie

PUJEBET EST MORT...